25 février 2025 - 05:00
Abolition de centaines de postes au Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Est
Par: Le Clairon de Saint-Hyacinthe et région
Le CISSS de la Montérégie-Est doit réduire ses dépenses pour atteindre l’équilibre budgétaire. Photothèque | Le Courrier ©

Le CISSS de la Montérégie-Est doit réduire ses dépenses pour atteindre l’équilibre budgétaire. Photothèque | Le Courrier ©

Afin d’atteindre les cibles budgétaires du gouvernement du Québec, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montérégie-Est abolira des centaines de postes équivalant à 202 temps complets à travers son réseau, dont 120 sont pourvus actuellement par des employés.

Le CISSS n’a pas été en mesure d’estimer combien de ces personnes travaillent sur le territoire de Saint-Hyacinthe. Parmi les personnes touchées, on compte 27 cadres et 93 salariés. Les employés concernés seront rencontrés afin de leur proposer un plan de replacement sur des postes encore vacants.

« Les établissements espèrent qu’un nombre significatif de personnes voyant leur poste aboli restent dans le réseau en postulant à de nouveaux postes disponibles, par exemple sur un quart de soir plutôt que de jour. Ces réorganisations permettent de réduire le temps supplémentaire ainsi que le recours à de la main-d’œuvre indépendante, et ce, dans un délai assez court », explique la porte-parole du CISSS, Véronique Darveau.

L’organisation a eu comme directive de rétablir l’équilibre financier pour 2024-2025, alors qu’elle projetait un déficit de 77 M$ pour l’année en cours. Entre autres, le CISSS de la Montérégie-Est calcule effectuer des économies de 5 M$ en retranchant 100 000 heures en temps supplémentaire. Il estime aussi des économies de 4 M$ sur des réserves budgétaires pour la main-d’œuvre indépendante dont il se privera. La restructuration des postes permettra de récupérer 7 M$.

D’autres actions ont été entreprises afin de réduire les dépenses du CISSS de la Montérégie-Est, dont la réduction des frais de déplacement et le report de certaines dépenses, explique Mme Darveau. « L’objectif est de minimiser les effets sur les services aux usagers et à la population. »

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