2 avril 2024 - 05:00
Ce calvaire historique sera restauré
Par: Le Clairon de Saint-Hyacinthe et région
Le calvaire a été inauguré en 1948 afin de commémorer le fondateur de Saint-Hyacinthe, Jacques-Hyacinthe-Simon Delorme. Photothèque | Le Courrier ©�

Le calvaire a été inauguré en 1948 afin de commémorer le fondateur de Saint-Hyacinthe, Jacques-Hyacinthe-Simon Delorme. Photothèque | Le Courrier ©�

Le calvaire symbolisant l’arrivée du fondateur de Saint-Hyacinthe dans la région sera restauré par la Ville de Saint-Hyacinthe.

Construit en 1948, le calvaire situé au 8700, chemin du Rapide-Plat Sud n’a jamais été restauré. Le calvaire est composé d’une croix de bois teinte en brun et d’un corpus doré en poussière de pierre. La croix repose sur un monument en pierre. Seul le monument au pied de la croix a été rénové en 1998.

« J’ai été interpellé par le citoyen qui habite à cet endroit comme quoi la croix avait besoin d’amour. Et effectivement, c’est le cas! », souligne le maire de Saint-Hyacinthe, André Beauregard.

En 2018, la MRC des Maskoutains a répertorié toutes les croix de chemin installées sur son territoire. À Saint- Hyacinthe, on en compte six, dont certaines appartiennent à la Ville comme celle située sur le chemin du Rapide-Plat Sud.

Certaines croix étaient surtout utilisées pour indiquer un lieu de rassemblement. Dans ce cas-ci, elle symbolise plutôt la fondation de la Ville de Saint-Hyacinthe. Elle est implantée à l’endroit où le fondateur de Saint-Hyacinthe et deuxième Seigneur de Maska, Jacques-Hyacinthe-Simon Delorme, a érigé son moulin à eau, soit au confluent de la rivière Delorme et de la rivière Yamaska.

La Ville estime que les coûts pour restaurer le calvaire pourraient atteindre 25 000 $, plus taxes. Elle compte soumettre une demande d’aide financière dans le cadre du programme de mise en valeur du patrimoine de la MRC des Maskoutains. Si la subvention est accordée, les travaux pourraient se réaliser en 2024. Autrement, ils seront ajoutés au prochain programme triennal d’immobilisations.

Étant donné sa valeur historique, la Ville a accepté de restaurer ce monument. « Toutefois, il faudra se poser la question si d’autres situations s’imposent. Est-ce qu’on restaure des croix de chemin si elles ont un caractère purement religieux? », souligne la directrice générale de la Ville de Saint- Hyacinthe, Chantal Frigon.

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