30 novembre 2021 - 10:17
Initiatives et réalisations maskoutaines
Cédric De Grandpré signe avec les Sun Devils
Par: Le Clairon de Saint-Hyacinthe et région

À l’aube de sa deuxième saison avec les Indians du Collège Chipola, dans la NJCAA, le lanceur Cédric De Grandpré vient d’être recruté par l’un des plus prestigieux programmes universitaires de baseball, celui des Sun Devils d’Arizona State. Photo gracieuseté

Les succès de Cédric De Grandpré à sa première saison en sol américain lui ouvrent déjà de grandes portes. Le joueur de baseball de Saint-Simon, qui s’aligne présentement avec le Collège Chipola en division 1 de la NJCAA, vient de s’assurer de joindre les rangs de l’une des plus prestigieuses universités américaines l’an prochain en signant avec les Sun Devils d’Arizona State.

Cette université, dont l’équipe évolue dans l’importante conférence Pac-12 en division 1 de la NCAA, est celle qui a envoyé le plus de joueurs dans le baseball majeur au fil des années. Des joueurs comme Barry Bonds, Reggie Jackson et Dustin Pedroia sont notamment passés par là. Willie Bloomquist, un ancien voltigeur et arrêt-court qui a joué pendant 14 saisons dans la MLB, vient d’ailleurs d’être nommé entraîneur-chef des Sun Devils, revenant ainsi aux commandes de l’équipe avec laquelle il s’était aligné comme athlète lors de son stage universitaire.

« C’est gros pour moi de signer avec Arizona State, a réagi Cédric De Grandpré lorsque joint par le journal. C’est signe que mes efforts portent leurs fruits. C’était mon but. »

Avec les Indians du Collège Chipola, le lanceur de 20 ans a été le releveur le plus utilisé de son équipe la saison dernière. Il a aussi été parmi les meneurs de la formation floridienne pour ce qui est de la moyenne de points mérités et des sauvetages.

Comme le Collège Chipola est l’un des plus réputés du circuit NJCAA, ses performances ne sont pas passées inaperçues. « C’est sûr que ça a aidé d’être avec ce collège parce qu’il y a toujours plein de recruteurs à leurs parties. Puis, en étant dans les meilleurs, tu affrontes les meilleurs, donc tu te fais encore plus voir. »

Après leurs deux saisons dans la NJCAA, les joueurs doivent signer avec une université s’ils souhaitent poursuivre leur parcours académique et sportif deux ans de plus dans la NCAA.

Outre Arizona State, De Grandpré dit avoir reçu des offres de quelques autres universités, dont celles de Louisiane, Lafayette et Houston. Celle des Sun Devils, comprenant une bourse d’études complète, a remporté la mise.

« Ils vont avoir beaucoup de jeunes joueurs l’an prochain et ils veulent que je sois un leader pour eux. L’entraîneur ne peut pas me promettre un rôle précis, il faudra que je mérite ma place comme tous les autres, mais je devrais avoir un rôle important. »

De releveur à partant

Pour sa deuxième et dernière saison avec les Indians, Cédric De Grandpré fera face à un nouveau défi en étant cette fois utilisé comme lanceur partant plutôt que comme releveur. Une trajectoire somme toute habituelle pour les lanceurs dans le circuit NJCAA.

« Personnellement, mes attentes sont hautes pour la prochaine saison. Je devrais être dans le top 2 des lanceurs partants, donc je m’attends à voir beaucoup de manches. »

L’artilleur simonais dit se plaire dans ce nouveau rôle qui lui est confié. « À la base, c’est ce que je veux, être un lanceur partant. C’est ton match, c’est toi qui le contrôles. C’est le fun de closer aussi, mais c’est différent. »

Il se réjouit également d’avoir signé avec Arizona State avant le début de la saison, laquelle débutera à la fin janvier, ce qui lui permettra de consacrer tous ses efforts sur ses performances dans les mois à venir.

Par ailleurs, De Grandpré sera admissible pour la première fois au repêchage de la MLB en 2022. Utopique ou atteignable? « Je pense que c’est quelque chose d’envisageable. J’ai déjà eu des conversations avec des recruteurs de certaines équipes. [Même si je viens de m’entendre avec Arizona State], si je peux entrer dans le baseball majeur dès l’an prochain, c’est certain que je vais sauter sur l’opportunité », conclut-il.

 

Maxime Prévost-Durand

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