À travers leur singularité, les œuvres présentées cohabitent dans cet espace. Une fois rassemblées, elles forment un tout. « Malgré nos différences et nos intérêts individuels, nous formons une communauté authentique au sein de laquelle nous avons progressé au contact de l’autre, écrit le groupe d’étudiants dans son texte de présentation. Notre groupe est ainsi devenu un lieu de diversité et de partage où nos mondes artistiques s’entremêlent. »
Pas moins de 33 œuvres, créées par autant d’étudiants, y sont partagées. La peinture et la sculpture occupent une grande place dans cette exposition, marquant un certain retour aux techniques traditionnelles, observent Hansé Galipeau Théberge et Mathieu Lévesque, deux enseignants du programme.
Des installations, de la photographie et de l’animation 3D font aussi partie de cet « archipel » d’œuvres.
L’un des thèmes qui ressortent de cette exposition est le rapport des étudiants à leurs souvenirs et à l’enfance, ainsi qu’au monde qui les attend en tant qu’adulte. Des enjeux sociaux, faisant notamment écho au féminisme, sont aussi abordés dans l’expression artistique des étudiants.