2 septembre 2025 - 05:00
Exposition Pépinière numérique : Sumac à la Bibliothèque T.-A.-St-Germain
Par : Le Clairon de Saint-Hyacinthe et région
Après une résidence de création de six mois à La Fabrique, l’artiste Courtney Clinton présentera l’exposition @ITALIC_START@Pépinière numérique : Sumac @ITALIC_END@à la bibliothèque T.-A.-St-Germain. Photo gracieuseté

Après une résidence de création de six mois à La Fabrique, l’artiste Courtney Clinton présentera l’exposition @ITALIC_START@Pépinière numérique : Sumac @ITALIC_END@à la bibliothèque T.-A.-St-Germain. Photo gracieuseté

À partir du 7 septembre, l’artiste numérique interdisciplinaire Courtney Clinton présentera l’exposition Pépinière numérique : Sumac dans la vitrine de La Fabrique à la Bibliothèque T.-A.- St-Germain de Saint-Hyacinthe.M.P.D.

Cette présentation est l’aboutissement d’une résidence de création de six mois, rendue possible grâce au soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) dans le cadre du Programme de partenariat territorial de la Montérégie-Est.

Installée à Saint-Hyacinthe depuis quatre ans, Courtney Clinton s’est rapidement impliquée dans la vie culturelle locale en collaborant avec Courants centre d’artiste, le Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe et le Conseil de la culture de Saint-Hyacinthe. Sa démarche se situe à l’intersection de l’art public, de l’installation et de la médiation culturelle, privilégiant la collaboration et la rencontre avec le public.

Durant sa résidence à La Fabrique, elle s’est initiée à la modélisation et à l’impression 3D pour créer une sculpture inspirée de la flore régionale. L’œuvre principale, une fleur de sumac imprimée en 3D à grande échelle (60 cm par 30 cm), a nécessité plus de 160 heures d’impression et a été assemblée à partir de huit pièces distinctes.

Le sumac, une plante aux significations contrastées, est souvent considéré au Québec comme une mauvaise herbe, alors qu’en Iran – pays d’origine du mari de l’artiste –, il est une épice précieuse aux usages culinaires et symboliques. Cette ambivalence a nourri une réflexion sur la relation entre nature, culture et perception. La sculpture est recouverte d’un motif géométrique inspiré de l’art iranien, créant un dialogue entre cultures.

Parce que l’exposition se tient dans un espace dédié au processus de création, l’artiste a choisi de mettre en valeur les étapes de son travail. Le public pourra ainsi voir une installation évoquant un « buisson de sumac » composée de prototypes imprimés en 3D ainsi qu’un carnet visuel retraçant son cheminement créatif, de l’esquisse initiale aux expérimentations techniques.

Pour marquer le début de l’exposition, un vernissage aura lieu le dimanche 7 septembre, de 13 h à 17 h, à la salle multi A de la bibliothèque T.-A.-St-Germain.

Représentée par la galerie BBAM! à Montréal, Courtney Clinton a présenté ses œuvres au Québec et à l’international, notamment avec le Rokeby Museum (Vermont), le Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe et les Bibliothèques de Saint-Hyacinthe.

Elle a réalisé des projets d’art public et de vidéo mapping tels que Le nouveau via l’ancien et Lumières sur mon patrimoine. En 2025-2026, elle sera en résidence à La Fabrique, au Square (BAnQ), au 3e impérial (Granby) et à l’Atelier La Coulée (Montréal).

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