Après avoir fait partie d’autres écoles de danse de la région, l’heure était venue pour elle de voler de ses propres ailes. En ouvrant sa propre académie, la danseuse se donnait la possibilité de faire les choses à sa manière, un élément qui a été au cœur de sa décision de se lancer en affaires.
« Je suis quelqu’un qui déborde de créativité et en enseignant dans d’autres studios de danse, j’étais un peu plus limitée parce que le choix des thèmes de spectacles est fait [par les dirigeantes]. On pouvait choisir ce qu’on faisait avec nos chorégraphies, mais globalement, pour le spectacle, on ne choisissait pas. Je voulais avoir l’opportunité de créer mes spectacles de A à Z [avec mes élèves]. Là, je peux choisir le thème, les chorégraphies, les costumes, les éclairages, etc. », mentionne-t-elle en entrevue au journal.
Florence Croteau-Francoeur a toujours rêvé d’avoir sa propre école de danse. Pour que cela se réalise, elle a mené des études en enseignement de la danse ainsi qu’en lancement d’entreprise. Le 29 août, son rêve est devenu réalité avec l’ouverture de l’Académie de danse Florence.
Pour donner vie à son projet, la Maskoutaine a trouvé un local au cœur de Saint-Hyacinthe, à l’angle de la rue Sicotte et de l’avenue Després, dans le secteur de l’ancienne bibliothèque T.-A.-St-Germain, au terme d’un long processus de recherche et de démarches auprès de la Ville.
« J’ai eu mon permis d’occupation la veille de mon ouverture. Jusqu’à la dernière minute, je ne savais pas si j’allais l’avoir à temps ou non », raconte-t-elle.
Pour se démarquer dans un milieu déjà fort compétitif, l’Académie de danse Florence mise notamment sur des workshops, soit des ateliers de danse lors desquels les danseurs peuvent échanger, se perfectionner, approfondir leurs chorégraphies et mener leur exploration créative.
« Je voulais donner des cours autant récréatifs que compétitifs, mais aussi avoir la possibilité de faire d’autres choses, comme des workshops. J’en ai de hip-hop, de jazz et de contemporain. C’est un service que les autres écoles de danse n’offrent pas encore. Ils donnent parfois des workshops, mais chaque semaine, comme une activité régulière, ça ne s’est pas fait encore ailleurs », affirme la jeune entrepreneuse, qui souhaite par la même occasion « créer une belle communauté de danse ».
Plutôt que d’utiliser l’appellation « école de danse » ou « studio de danse », comme on le voit souvent, Florence a préféré « académie de danse » en raison du sens plus académique qu’il évoque.
« Je ne veux pas juste transmettre des chorégraphies. Je veux partager des connaissances. D’où l’utilisation du mot académie dans le nom », explique-t-elle.
Florence Croteau-Francoeur a commencé à danser vers l’âge de 5 ans et elle n’a jamais arrêté depuis. À l’adolescence, elle a poussé plus loin en intégrant le volet compétitif et en participant à diverses compétitions. Elle a aussi fait partie de la concentration danse à l’école Fadette à ce moment. « Je suis une danseuse assez versatile. J’ai fait du hip-hop, du jazz, du contemporain, du ballet et du lyrique. J’ai essayé de toucher au plus de styles différents et ça m’a rendue super polyvalente », soutient-elle.
Une première session de cours a été lancée au début septembre à l’Académie de danse Florence. Compte tenu de son ouverture récente, une autre session – de 10 semaines au lieu de 15 semaines – sera proposée à compter de la mi-octobre pour les personnes ayant raté le premier tour d’inscriptions.