Après une carrière marquée par son passage au circuit Symetra (aujourd’hui Epson Tour) et par la représentation du Québec sur la scène nationale, Valérie Tanguay poursuit aujourd’hui sa trajectoire de passionnée sur les verts, mais cette fois, du côté des entraîneurs.
Sa transition vers le coaching ne aisait pas partie d’un plan de carrière rigide. « Je pense que ça m’a pris un peu plus par surprise », admet-elle.
Après avoir quitté la compétition professionnelle il y a environ trois ans, elle a progressivement multiplié les cliniques et les occasions de mentorat. « Ça m’a toujours intéressée de redonnerà la communauté du golf, de redonner un peu de mon expérience », mentionne la Maskoutaine.
Une vocation pédagogique et humaine
Aujourd’hui enseignante au primaire, Valérie conjugue ses deux passions : transmettre des connaissances et accompagner les jeunes dans leur cheminement.
« J’aime partager des connaissances aux autres et les aider à s’améliorer. Ça aussi, c’est un peu inné en moi. J’ai pu combiner les deux », confie-t-elle en entretien avec le journal.
Lorsqu’on lui a proposé de joindre les rangs de l’équipe provinciale, elle a accepté avec enthousiasme. « J’ai accepté l’opportunité parce que j’ai déjà représenté le Québec à plusieurs reprises dans ma carrière. […] Je me suis dit qu’on voulait sans doute recréer un sentiment d’appartenance au niveau de l’équipe provinciale », lance-t-elle.
Ce désir de créer une culture d’équipe et de soutien est au cœur de son engagement. Elle insiste sur le rôle de l’entraîneur comme accompagnateur plutôt que comme intervenant principal.
« En tant qu’entraîneur du Québec, chaque athlète avec lequel on travaille a déjà son propre coach. Nous, on est plus un petit ajout supplémentaire », explique-t-elle.
Même en convalescence à cause d’une blessure au genou, elle garde contact avec les athlètes à distance. « Je ne suis pas sur le terrain, mais ils peuvent quand même m’appeler. Je suis toujours là. Aujourd’hui, avec la technologie, c’est quand même facile. »
Une passion toujours vivante,mais vécue autrement
Le golf, pour Valérie, reste profondément ancré dans son identité. « Ça a fait partie de ma vie depuis que j’ai 12 ans jusqu’à mes 27 ans. Pour moi, c’est un peu imprégné dans mon ADN », confie-t-elle.
Si elle ne compétitionne plus, sa passion pour le jeu, elle, demeure intacte. « C’est comme une passion qui a différé, mais ça va toujours rester que j’adore compétitionner. »
Elle a cependant quitté le circuit professionnel en raison de réalités logistiques et financières. « La seule raison pour laquelle j’ai pris ma retraite, c’est qu’au niveau financier, c’était difficile d’avoir des commanditaires. […] On était dans des villes différentes chaque semaine et dans des chambres d’hôtel différentes », avoue-t-elle.
Aujourd’hui, elle se réjouit de pouvoir continuer d’apporter sa contribution au développement des jeunes talents du Québec, même si c’est de manière plus ponctuelle.