Ce résultat provient, d’une part, d’une augmentation des revenus, des transferts et des affectations qui ont totalisé 126 130 117 $, alors que les dépenses, les affectations et le financement ont atteint 124 373 150 $, laissant un solde positif équivalant à 1,53 % du budget de 114 700 000 $ de la Ville.
Revenus
L’ensemble des revenus de l’exercice financier se terminant le 31 décembre 2021 s’établit à 126 130 117 $, soit une augmentation de 9,97 % en comparaison avec le budget approuvé par le conseil municipal en décembre 2020.
Les revenus supplémentaires générés atteignent donc un montant de 11 430 117 $, réparti principalement entre les revenus de taxes et de tarification qui comptent pour 3 201 398 $ de plus, l’imposition des droits (ce qui inclut les droits de mutation) pour 3 315 277 $ additionnels, les cessions de propriété pour 1 457 613 $, les -services rendus pour 930 570 $, les autres revenus pour 982 842 $ et, finalement, les amendes et pénalités pour 852 666 $ supplémentaires.
Évidemment, la vigueur du marché de l’immobilier s’est poursuivie pendant l’exercice financier 2021, faisant en sorte d’accroître à la fois les revenus de taxation et de tarification, malgré un gel de la taxe foncière imposée pour l’exercice 2021, de même que les droits de mutation, en raison d’un grand nombre de transactions réalisées sur le territoire.
Dépenses et affectations
Du côté des dépenses et des affectations, on note que celles-ci ont augmenté de 9 673 150 $ comparativement au budget initial, ce qui se traduit par une majoration de 8,43 %. La majorité des grandes fonctions budgétaires ont connu des baisses intéressantes, ce qui témoigne de la grande rigueur dont fait preuve l’organisation municipale pour gérer les crédits alloués. En fait, seuls trois secteurs ont connu des dépassements de dépenses, à savoir, l’administration générale, santé et bien-être, puis financement et affectations.
Dans le cas de l’administration générale, on retiendra que la comptabilisation de la réclamation du ministère des Transports du Québec, pour le dossier de la consolidation du ponceau passant sous l’autoroute 20 au montant de 1 567 200 $, a été imputée de ce côté, de même qu’une modification du traitement comptable concernant la provision pour mauvaises créances, qui se traduit par un montant de 1 456 800 $.
Les revenus additionnels enregistrés en cours d’exercice, de même que les économies réalisées du côté des dépenses et des projets d’immobilisation, ont permis de rembourser par anticipation des projets en attente de financement, dont ceux liés au Programme de réfection de pavages, trottoirs et bordures (RPTB) 2021, aux travaux de séparation des égouts du bassin de l’avenue de la Concorde Sud, sans oublier la « part ville » associée aux travaux d’amélioration de la fondation et de pavage de l’avenue de l’Aéroport.
En plus de rabattre entièrement la dette associée à ces projets, la Ville a également réservé des sommes pour couvrir une partie des coûts de construction du 2e accès au cégep ou encore des plans et devis liés à l’aménagement de la place des spectacles et de la phase 1 de la promenade Gérard-Côté.
Dette à long terme
La dette à long terme qui est à la charge de l’ensemble des contribuables se situait, au 31 décembre 2021, à 61 773 182 $, alors qu’elle s’établissait à 44 815 196 $ en 2020.
L’augmentation s’explique essentiellement par le fait qu’au cours du dernier exercice financier, la Municipalité a procédé au financement de l’étagement ferroviaire dans l’axe du boulevard Casavant Ouest pour un montant de 20 237 000 $. Cela dit, le conseil municipal reste prudent, et réserve ce type de financement aux projets structurants, tels que les travaux d’aménagement de la nouvelle bibliothèque ou de la future promenade Gérard-Côté.