Celle-ci a été mise en évidence dans la salle Guy-Gingras et représente symboliquement la place qu’un enfant devrait avoir à la table. Le but est de rappeler aux élus le poids de leurs décisionssur l’avenir des prochaines générations.
Plus d’une centaine de villes ont maintenant leur Chaise des générations. « Cet exercice de la démocratie reflète l’inclusivité et la volonté de protégerl’environnement du mouvement des Mères au front. Il permet d’engager les enfants des différentes villes et villages dans un projet créatif et rempli d’espoir », a mentionné l’organisme Mères au front, qui milite pour des instances gouvernementales engagées dans l’avenir des enfants, notamment par la protection de l’environnement.
Deux élèves de l’école Assomption, Léa-May et Karianne, ont raconté que, depuis le début de l’année, elles se sont outillées pour réduire leur empreinte écologique. Elles ont ensuite sensibilisé toutes les classes à la protection de l’environnement, réduisant ainsi à presque zéro les poubelles à l’école. Puis, leurs professeures, Éliane Beauregard-Langelier et Isabelle Grondin, leur ont proposé le projet de Chaise des générations.
Brigitte Cordeau, professeure d’art, a expliqué aux jeunes les principes de l’art engagé, puis les élèves se sont approprié le projet. La chaise a été réalisée avec des matériaux recyclés et représente ce qui est important pour les enfants : eau, ciel, animaux, mer et végétation. Il y est écrit : « Prenons tous soin de notre planète ».
Les élus se sont engagés à conserver la chaise et à se souvenir de penser aux enfants dans le cadre de leurs fonctions. « Nous vous remercions de votre présence et du travail de création que vous avez accompli en décorant cette chaise avec des matériaux recyclés. Au nom du conseil, je vous assure que nous sommes tous sensibles aux préoccupations environnementales que vous avez soulevées. Cette chaise nous rappellera l’importance de penser aux générations futures lors de nos prises de décisions en séance du conseil », a affirmé Simon Giard, préfet de la MRC des Maskoutains, après avoir écouté attentivement les jeunes porte-parole de l’école Assomption.
La mairesse de Saint-Jude, Annick Corbeil, a accepté d’être la marraine del’initiative.
A.B.