Ce financement a été octroyé à la Ville dans le cadre de la première édition du Programme d’aide financière à l’environnement (PAFE) de la MRC des Maskoutains. Concrètement, ce projet permettra la plantation d’environ 180 arbres et 500 arbustes indigènes, sur 225 mètres de la rive du cours d’eau Plein Champ.

En plus d’augmenter la canopée et la biodiversité à Saint-Hyacinthe, cette initiative a pour objectif de protéger la rive contre la propagation d’espèces exotiques envahissantes, de réduire les îlots de chaleur et les risques d’érosion et d’améliorer la qualité de l’eau du ruisseau et du paysage.

Ces travaux de plantation seront réalisés à l’automne avec la participation de bénévoles tels que les étudiants d’Opération partenariat action jeunesse en environnement (PAJE) et de la polyvalente Hyacinthe-Delorme. Des employés de Saint-Hyacinthe Technopole et de Gestion Claude Lévesque, entreprise affiliée au projet, mettront aussi la main à la terre.

Rappelons qu’à l’automne 2022, la Ville a réalisé sa première étude de canopée sur son territoire. Les résultats ont démontré que Saint-Hyacinthe est occupée à plus de 80 % par des zones agricoles, et que le district Saint-Sacrement est celui dont les besoins en plantation sont les plus importants. C’est pourquoi un projet de végétalisation a été mis sur pied dans ce secteur.

« Le conseil et moi-même sommes très heureux que ce projet ait été retenu par la MRC des Maskoutains. Nous le savons, la forêt urbaine est largement reconnue en matière d’efficacité sur la santé écologique publique et sur la résilience aux changements climatiques. Elle contribue également à une meilleure qualité de vie pour tous les habitants des zones urbaines. Au cours des prochaines années, la Ville continuera de multiplier les initiatives visant à accroître la canopée sur l’ensemble de son territoire », a souligné le maire André Beauregard.