« On a vraiment amélioré notre équipe. On vise à avoir l’avantage de la glace en séries éliminatoires », lance sans gêne Guillaume Latendresse, qui est à la fois le propriétaire et le directeur général du Bataillon.

Parmi les ajouts de taille, il y a l’arrivée de l’attaquant Maxime St-Cyr, qui avait été le meilleur marqueur du circuit la saison dernière. Le vétéran Francis Beauvillier, bien connu dans la région et à travers la ligue, apportera aussi sa vitesse et son expérience au Bataillon.

« On a aussi réussi à amener des joueurs qui ont joué surtout en Europe dans les dernières années, comme Gabriel Desjardins, Philippe Sanche et Simon Després, qui a notamment joué dans la Ligue nationale », poursuit Guillaume Latendresse.

À cette liste s’ajoute Sébastien Sylvestre, un autre joueur qui évoluait en Europe jusqu’à tout récemment, mais qui ratera les premiers matchs de la saison en raison de sa participation à la télé-réalité Occupation Double. Côté robustesse, Nicolas Dumulong viendra ajouter du poids à la défensive du Bataillon, puis le pugiliste David Lacroix risque d’animer le spectacle avec des mises en échec percutantes et son sang-froid.

« On va être une équipe physique, très rapide et créative offensivement », projette Guillaume Latendresse, qui a voulu « amener l’équipe à [son] image ».

En plus des nombreux nouveaux visages, pas moins de 13 joueurs qui faisaient déjà partie du Bataillon seront de retour avec l’équipe cette saison. Parmi ceux-ci, on compte les attaquants Zachary Gravel, Alexandre Carrier (à ne pas confondre avec le défenseur des Canadiens de Montréal), Louis-Philippe Denis, Guillaume Gauthier, Nathan Hudgin et Yanik Chagnon. Ce dernier sera d’ailleurs réuni avec son frère, Maxime, qui a été acquis cet été.

Devant le filet, Zachary Bouthillier et David Richer seront fidèles au poste. En défensive, les Dominic Talbot-Tassi, Marc-Olivier Crevier-Morin, Gabriel Verpaelst, David Chevrier et Gabriel Labbé reviendront dans l’uniforme du Bataillon.

L’intégration de nouveaux joueurs permettra d’alimenter des luttes saines à l’interne pour faire sortir le meilleur de chaque joueur, estime Dominic Lapensée. « On sent l’engouement. Tout le monde veut bien faire, bien jouer et participer aux succès de l’équipe. C’est de bon augure! »