C’est la Ville de Saint-Sauveur qui a été la première à découvrir la présence d’amiante dépassant la norme canadienne sur ses terrains de terre battue. Elle en a fait l’annonce le 31 juillet. Par la suite, de nombreuses villes ont annoncé fermer de façon préventive des terrains en terre battue en attente des directives de la santé publique.

À Saint-Hyacinthe, des échantillons ont été prélevés sur l’ensemble des terrains en terre battue à la suite d’une directive du fournisseur du produit utilisé pour l’entretien des terrains.

Les résultats d’analyse ont révélé que la terre battue au Club de croquet avait une teneur en amiante supérieure à 0,1 %, mais inférieure à 1 % pour les terrains de croquet. Les terrains du Club de croquet situés au 1770, rue Saint-Pierre Ouest ont donc été fermés de manière préventive.

Selon le président du Club, Jean-Guy Forand, cette fermeture n’aura pas trop d’impact sur les activités du Club de croquet. Bien que l’on compte 38 membres, il était de plus en plus difficile de tenir des parties. « Ça ne nous dérange pas. Les membres vieillissent. On avait encore des parties de temps en temps quand on réussissait à réunir quatre joueurs. »

Les terrains de tennis au parc des Loisirs Christ-Roi demeurent ouverts et sécuritaires, assure la Ville de Saint-Hyacinthe. Les échantillons pour ces terrains se sont avérés conformes aux normes gouvernementales, donc inférieurs à 0,1 %.

L’amiante proviendrait des sacs de terre battue qui sert à l’entretien des surfaces. La Ville a arrêté d’utiliser ce produit le 7 août à la demande du fournisseur. Les sacs non utilisés ont été mis de côté. Bien que les terrains de tennis demeurent ouverts, l’entretien est limité et aucune nouvelle matière ne sera épandue.

Dans un communiqué de presse, la Ville de Saint-Hyacinthe mentionne attendre les directives de Santé Canada ou de la Direction de la santé publique du Québec pour connaître les prochaines étapes.