Prenez un moment pour regarder autour de vous et vous réaliserez que le jeune qui travaille à l’épicerie, celui qui semble ne pas vouloir parler au client, est peut-être un jeune autiste, l’adolescent qui travaille en équipe avec votre jeune à l’école, pour qui votre enfant a certains mauvais commentaires sur la lourdeur de la tâche, est peut-être dyslexique/dysorthographique?
En cette veille de la semaine québécoise des personnes handicapées, prenons le temps d’analyser notre entourage et celui de nos jeunes. Chaque personne, à un certain moment dans sa vie, rencontrera des difficultés. Pour les personnes handicapées, chaque jour est un nouveau défi à relever.
Saviez-vous que près de 16,4 % des jeunes de 0 à 17 ans vivent avec une incapacité au Québec? Cela représente 259 735 enfants.
Encore en début d’année, une histoire d’intimidation envers un jeune autiste est venue démontrer qu’il reste du travail à faire auprès de nos jeunes. Il est donc primordial en tant que parent d’avoir une discussion sur l’ouverture à la différence. Une ouverture sur la neurodiversité. Nos jeunes côtoient chaque jour des enfants à besoins particuliers. Il suffit de regarder dans la classe de votre enfant et l’offre de services du Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe. L’adaptation scolaire a beaucoup évolué depuis nos années de jeunesse.
Pour ouvrir la discussion avec votre jeune :
– As-tu des classes spéciales dans ton école?
– As-tu un ami qui fréquente une de ces classes?
– Dans ton groupe, as-tu un jeune qui semble avoir des difficultés (social, sensoriel, d’apprentissage, etc.)?
– Un élève de ta classe utilise-t-il un outil technologique ou des pictogrammes?
– Connais-tu un élève qui porte des souliers à semelle compensée, qui utilise des béquilles ou un fauteuil roulant, etc.?
Parfois, certains jeunes travaillent fort pour pallier leurs différences pour que personne ne connaisse leurs défis. Le diagnostic n’est pas gage de handicap. Avez-vous déjà remarqué certaines difficultés chez votre enfant? Savez-vous vers quelle porte vous tourner?
En premier lieu, parlez-en au professeur ou à votre médecin afin d’obtenir de l’aide. Plusieurs ressources existent aussi pour vous épauler dans les démarches.
En terminant, il est primordial d’avoir une discussion sur la différence avec votre jeune. La différence, c’est tellement large. Ouvrons la discussion, offrons-leur la possibilité d’en connaître davantage pour qu’il devienne bienveillant.
Emmanuelle,
Association des parents des enfants handicapés Richelieu-Val-Maska
450-261-8556