Après des années à attendre que le ministère de la Famille lui octroie des places, le CPE les a enfin obtenues en 2021. Toutefois, la directrice générale à l’époque, Chantal Béland, avait vite déchanté puisque les sept soumissions reçues en 2022 étaient au moins 50 % plus élevées que le budget alloué par le Ministère et ne provenait pas d’entrepreneurs de la région.
Puis, un changement de direction s’est effectué en mai 2023. Heureusement, le CPE a pu conserver ses places, mais il ne pouvait pas soumettre à nouveau les mêmes plans. Ils ont donc été révisés en tentant de réduire les coûts et ont été envoyés au Ministère ce printemps. Le budget du Ministère augmente également chaque année.
La nouvelle directrice générale, Marie-Andrée Gendron, espère que cette fois-ci sera la bonne étant donné que la liste d’attente du CPE compte 245 noms. Si tout se passe comme prévu, elle espère que la construction pourra débuter le 1er septembre et être terminée en janvier. Elle souhaite ouvrir l’agrandissement ce même mois ou en mars 2025 au plus tard.
« C’est vraiment un projet qui nous tient à cœur et nous avons été résilients au fil des années », a indiqué Marie-Ève Bernard, la présidente du conseil d’administration qui y siège depuis quatre ans et qui est un parent-utilisateur du CPE depuis 2015.
L’agrandissement par l’avant du bâtiment situé sur la rue Nichols permettra d’y aménager trois locaux qui pourront accueillir cinq poupons et seize enfants de 18 mois à 5 ans, faisant passer le nombre total d’enfants à 81. Cinq places de stationnement devront être amputées, mais la Ville de Saint-Pie a accepté de mettre à la disposition des parents un terrain vacant non constructible à proximité.
La Ville appuie aussi le CPE dans une seconde demande au Ministère de lui accorder 80 places supplémentaires pour construire une nouvelle installation. Le terrain est déjà choisi et sera situé sur une rue projetée. Le conseil municipal a adopté une résolution en ce sens il y a quelques mois.
« Saint-Pie est la deuxième ville en importance dans la MRC des Maskoutains, alors nous avons cruellement besoin d’une deuxième installation », a déclaré Mme Gendron.