Et comme il se doit, une visite au 1555 Marché public de Saint-Hyacinthe demeure un rendez-vous incontournable.
« Pendant ces 11 jours, et bien au-delà, créons des liens avec celles et ceux qui cultivent nos aliments, font vivre nos régions et assurent notre autonomie alimentaire. Dans un contexte mondial incertain, nourrir durablement les Québécoises et les Québécois n’a jamais été aussi crucial. Le travail de nos agricultrices et agriculteurs est plus que précieux : il est vital », souligne Martin Caron, président général de l’UPA.
Pour ce dernier, les marchés sont une voie directe vers une alimentation souveraine et locale. « Ce sont des lieux de rencontre, de découverte et d’accès à des produits de qualité et à prix juste. Cet été, les marchés publics du Québec sont plus que jamais un rendez-vous avec notre monde, notre terroir, notre avenir. Visitez le site mangeonslocal.ca pour repérer les marchés près de chez vous ou sur la route des vacances. Mangeons local. Point final. Pour aujourd’hui. Pour demain. »
Partout au Québec, les marchés publics du Québec vous ouvrent grand leurs étals… et leurs bras. Plus de 2500 producteurs et artisans bioalimentaires passionnés vous y attendent pour vivre des moments aussi savoureux qu’humains. « Cette semaine, ce n’est pas qu’une célébration : c’est une invitation à se rapprocher. De notre alimentation. De celles et ceux qui la rendent possible. De nos communautés. Dans un marché, il y a bien sûr des produits frais et de saison, mais il y a surtout un lien direct, vivant, chaleureux entre vous et votre territoire », mentionne Julie Aubé, autrice et nutritionniste.
Celle qui occupe la fonction de porte-parole de la Semaine des marchés publics du Québec ajoute qu’à l’heure où les enjeux climatiques nous amènent à repenser nos habitudes, le mot « proximité » reprend tout son sens.
« Faire un détour vers un marché, ce n’est pas anodin : c’est faire un pas vers une alimentation plus humaine, plus locale, plus consciente. Que vous soyez en vacances ou dans votre quartier, faites le plein de fraîcheur, de chaleur humaine, et repartez avec bien plus qu’un panier d’aliments : repartez avec un sentiment d’appartenance. Aller au marché public, c’est faire un choix qui fait du bien. À soi, aux autres… et au monde », conclut-elle.
Avec plus de 150 marchés publics, le Québec s’appuie sur un réseau vivant et enraciné dans ses communautés. Ce réseau dynamise l’économie régionale, soutient plus de 2500 entreprises d’ici, crée des emplois au cœur de nos milieux de vie et favorise des liens humains durables, considère Kate Johansson, présidente de l’Association des marchés publics du Québec.
À cet effet, ajoute-t-elle, les marchés publics du Québec sont des espaces où l’économie se fait à échelle humaine, où chaque geste d’achat devient un geste de soutien, de confiance et de cohérence.
« Dans un contexte économique et climatique exigeant, les marchés publics offrent des réponses aux défis d’aujourd’hui : mieux consommer, mieux nourrir, mieux vivre ensemble. Faire son marché, c’est poser un geste éclairé et accessible : acheter à prix juste, sans intermédiaire, des produits frais, locaux et porteurs de sens. »
L’Association des marchés publics du Québec dit travailler chaque jour à bâtir un réseau fort, inclusif et résilient, avec l’appui de partenaires engagés comme l’UPA et le MAPAQ.
« Mais cette force collective ne repose pas que sur nos épaules : elle repose aussi sur vous, sur tous celles et ceux qui prennent part à cette grande chaîne humaine qui enrichit à la fois notre quotidien et… notre avenir commun. Alors que la saison bat son plein, la Semaine des marchés publics du Québec est un moment phare pour dire oui à l’alimentation locale. Une occasion d’affirmer que manger local, c’est bien plus que faire des emplettes au grand air : c’est nourrir nos corps, nos liens et nos territoires », termine Mme Johansson en invitant les gens à redécouvrir les marchés publics du Québec.