La nouvelle école primaire se composera de 13 classes et d’un gymnase double. « La construction d’une nouvelle école primaire nous permettra de répondre au besoin criant d’espaces au sein de nos établissements et d’offrir à nos élèves des environnements modernes et propices aux apprentissages. Depuis les dernières années, nous constatons une forte croissance démographique dans la région, qui dépasse les prévisions », ajoute le directeur général du CSSSH, Jean-Pierre Bédard.

La construction devrait se réaliser au nord de la rivière Yamaska, poursuit le maire de Saint-Hyacinthe, André Beauregard, sans préciser de quartier. Dans le secteur nord du CSSSH, plusieurs projets immobiliers sont sur la planche à dessin.

Entre autres, l’immeuble I de l’école Saint-Thomas-d’Aquin se compose déjà de deux locaux temporaires pour combler le manque à gagner. À La Présentation, le CSSSH utilise deux locaux temporaires dans le centre communautaire.

Les quartiers Bois-Joli et Saint-Sacrement connaîtront aussi des hausses importantes en raison de différents projets immobiliers. Malgré le projet de construction d’une école à côté de l’école Bois-Joli, il manquera encore six groupes pour accueillir tous les enfants en provenance des différents projets immobiliers.

Trouver un terrain

Depuis 2020, la responsabilité de trouver un terrain pour construire les écoles revient aux municipalités. Ces dernières ont le devoir d’acquérir les terrains nécessaires pour ensuite les céder gratuitement aux centres de services scolaires. « On a commencé à regarder quelques endroits potentiels. On n’a pas de terrain dont on est propriétaire qui pourrait convenir. On se demande si on peut faire une entente avec un promoteur comme on a fait au Domaine sur le Vert », mentionne M. Beauregard.

Selon le Projet de planification des besoins en espace 2023-2028 du CSSSH, le terrain devra avoir une superficie suffisante, soit minimum 20 000 mètres carrés, pour permettre la construction d’une école en plus d’avoir une superficie excédentaire d’au moins 20 % permettant un éventuel agrandissement. La cour d’école devra offrir 10 m2 par élève. Le terrain devra être exempt de cours d’eau ou de milieu humide.

Le CSSSH estime la livraison de la nouvelle école d’ici environ trois ans après le premier appel d’offres.

Par ailleurs, le projet d’agrandir l’école primaire Notre-Dame-de-la-Paix à Saint-Simon est toujours sur la glace. Le CSSSH demande aussi une majoration du budget, mais la demande n’a pas été retenue par le ministère de l’Éducation. « Le CSSSH continue de travailler en étroite collaboration avec le MEQ afin de trouver des solutions qui permettront de réaliser le projet d’agrandissement », ajoute la porte-parole du CSSSH, Esther Charrette.

Sarah-Eve Charland