L’annonce a été faite sur le campus de Saint-Hyacinthe par la ministre de l’Enseignement supérieur, Danielle McCann, en compagnie du ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne, et de la députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy.
Cet investissement majeur vise deux objectifs, soit l’augmentation du nombre d’étudiantes et d’étudiants pour former davantage de médecins vétérinaires dans le secteur bioalimentaire et dans celui des animaux de compagnie, en plus de mettre aux normes et de renouveler les espaces consacrés à cette formation sur le campus de Saint-Hyacinthe.
Le premier projet consiste en la création d’un pôle animalier sur le campus de Saint-Hyacinthe. Ce centre de compétence clinique permettra notamment d’augmenter la capacité d’accueil d’étudiantes et d’étudiants sur le campus de l’Université de Montréal à Saint-Hyacinthe.
Le deuxième projet est le réaménagement du refuge animalier pour permettre l’expansion des activités hospitalières nécessaires à l’accueil de la cohorte de Rimouski qui viendra compléter sa formation clinique au campus de Saint-Hyacinthe.
Finalement, un centre de simulation et de réalité virtuelle vétérinaire sera créé sur le campus principal. Il s’intégrera au programme pédagogique et son utilisation sera liée aux différents travaux pratiques et de stages précliniques, bonifiant du même souffle la formation des futurs médecins vétérinaires. Fait à souligner, l’ensemble des projets contribueront à l’accréditation du programme vis-à-vis de l’American Veterinary Medical Association et du Conseil canadien de protection des animaux (CCPA).
« Historiquement, la Ville de Saint-Hyacinthe a toujours occupé une place importante dans le développement agricole du Québec. Je me réjouis de cette annonce, qui ne fait que confirmer de nouveau la place déterminante du campus de Saint-Hyacinthe de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal. Les étudiantes et étudiants pourront terminer leur formation dans des locaux adaptés à la réalité d’aujourd’hui et mieux équipés que jamais », a souligné Chantal Soucy.
Rappelons que la décentralisation du programme de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal à l’Université du Québec à Rimouski permettra d’augmenter la population active sur le campus de Rimouski. À terme, ce programme permettra de former 25 vétérinaires de plus par année, ce qui représente un gain de 26 % par rapport aux cohortes actuelles.