Le projet de loi vise à constituer une nouvelle entité, soit l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ). L’ITAQ serait géré par un conseil d’administration et poursuivrait sa mission sur les campus de Saint-Hyacinthe et de La Pocatière.
Cette annonce survient dans le contexte où les connaissances requises et les besoins de main-d’œuvre qualifiée augmentent au sein des entreprises. Le projet de loi ne change pas la nature et la mission de l’ITA. Il vise plutôt à apporter des correctifs réclamés depuis des décennies afin d’accorder un degré plus élevé d’autonomie et de flexibilité à l’Institut.
L’objectif poursuivi est simple : faire en sorte que l’ITA continue de jouer son rôle de vaisseau amiral de la formation collégiale en agroalimentaire au Québec au bénéfice du secteur et de ses entreprises. « L’Institut de technologie agroalimentaire joue un rôle déterminant pour Saint-Hyacinthe et pour tout le secteur agroalimentaire au Québec. Le projet de loi répond à des demandes formulées depuis des décennies. Plus fort et plus agile, l’Institut de technologie agroalimentaire pourra déployer son plein potentiel; et en ce sens, c’est un bel héritage que léguera notre gouvernement », souligne la députée Soucy.
Autres avantages du projet de loi
– En n’étant plus assujetti à la Loi sur la fonction publique, l’ITAQ pourrait évoluer dans des conditions qui reflètent sa mission et sa réalité, au même titre que les autres établissements d’enseignement collégial;
– L’ITAQ ne serait plus limité au bassin de candidatures de la fonction publique pour recruter du personnel doté de profils d’expertise spécialisés liés au milieu de l’éducation;
– La reddition de comptes se ferait sur la base de la mission éducative de l’ITAQ, plutôt que sous l’angle d’une direction de ministère;
– Il permettra de régulariser la situation de l’ITA en créant un organisme gouvernemental qui offre de la formation dans un domaine spécifique, avec un statut semblable à ceux de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec ou du Conservatoire de musique et d’art dramatique du Québec;
– L’ITAQ pourrait assumer pleinement son mandat national, notamment en facilitant les partenariats et la collaboration avec d’autres établissements d’enseignement du Québec;
– L’ITAQ pourrait aussi disposer des ressources appropriées pour assurer un suivi efficace de ses engagements au sein du Plan d’agriculture durable.
L’Institut en bref
– Plus de 300 personnes qui se consacrent au développement des compétences dans de multiples domaines d’expertise;
– Une offre de formation dans sept programmes techniques spécialisés et près de 1000 étudiantes et étudiants annuellement;
– Plus de 12 000 diplômés de niveau technique depuis 1965;
– Un taux de diplomation généralement supérieur à la moyenne et un taux de placement avoisinant les 100 %;
– Des activités de formation continue auxquelles participent plus de 2000 personnes chaque année;
– Des infrastructures imposantes : fermes-écoles, usines de transformation alimentaire, jardin pédagogique, centre équestre, centres de compostage, complexes serricoles, atelier de soudure et d’aménagement paysager, pavillon horticole écoresponsable, unité de production laitière biologique, etc.