19 avril 2022 - 11:03
Quand le refus devient une opportunité!
Par: Le Clairon de Saint-Hyacinthe et région

Votre enfant a récemment fait une demande d’admission dans un programme de formation professionnelle ou collégiale? Si vous n’avez pas déjà reçu la réponse, vous l’attendez probablement impatiemment.

Que d’angoisse pendant cette période d’attente où les jeux sont faits et que vous ne pouvez plus rien changer. Tous les scénarios se sont déjà bousculés dans votre tête, des plus positifs aux plus négatifs.

Pourquoi les refus

Malheureusement, chaque année, pour plusieurs personnes, la réponse est négative. Différentes raisons peuvent amener un refus à la suite d’une demande d’admission, la plus courante étant relative au contingentement des programmes. C’est-à-dire que, dans beaucoup de programmes, les places sont limitées. Donc, s’il y a 150 demandes pour 50 places disponibles, il y aura 100 personnes déçues qui étaient probablement des candidatures intéressantes.

Aussi, il est possible qu’une personne soit refusée parce qu’elle ne possède pas tous les préalables nécessaires au programme ou encore que l’établissement d’enseignement juge que les résultats scolaires actuels sont trop faibles.

L’importance du plan B

Étant donné qu’il est impossible de garantir qu’une personne sera admise dans le programme de son choix, il est toujours important de commencer à réfléchir à un plan B avant même d’avoir obtenu la réponse.

Par exemple, vous avez sûrement déjà constaté qu’il est plus facile de faire face à un problème sur le réseau routier quand on connaît d’avance les autres trajets possibles pour se rendre à destination. Si, lorsque vous vous apprêtez à préparer le souper, vous constatez qu’un membre de la famille a déjà consommé ce que vous aviez prévu, vous serez beaucoup moins déstabilisé si vous aviez déjà prévu d’autres options.

En ce qui concerne les demandes d’admission en formation professionnelle et collégiale, malgré que la date limite soit souvent le 1er mars, il est généralement possible de faire une demande au 2e et 3e tour.

Ainsi, dans le cas d’un refus, il peut être possible de faire un nouveau choix de programme ou d’établissement scolaire. Il est donc important d’encourager votre enfant à prévoir un plan B.

Qu’est-ce qu’un plan B?

Ce n’est pas toujours facile d’imaginer un plan B quand on a en tête un projet qui nous tient vraiment à cœur, votre jeune aura sûrement besoin d’aide. Le plan B de votre enfant peut être de faire une demande dans un autre établissement pour le même programme puisque, parfois, dans certaines régions, il peut y avoir moins de demandes d’admission. Il peut être nécessaire d’envisager un autre programme. Dans ce cas, il est important pour votre jeune de prendre le temps de se questionner sur ses valeurs et motivations au travail. Il est fort probable qu’il puisse retrouver celles-ci dans un autre domaine. Le plan B pourrait aussi consister à poursuivre des études générales au secondaire ou au collégial afin d’améliorer ses résultats ou d’obtenir davantage de préalables scolaires.

Les bienfaits du plan B

Peut-être que votre enfant a une vision idéalisée de son projet scolaire et professionnel, la réflexion sur le plan B amène donc à approfondir sa réflexion. Parfois, certains choix sont faits pour répondre à un objectif à court terme, le plan B permet de voir plus loin. Aussi, il arrive que le choix initial ait été grandement influencé par l’entourage, le plan B permet de mieux se concentrer sur soi.

Heureux avec un plan B

Si vous questionnez les étudiants sur les bancs d’école ou encore les travailleurs autour de vous, vous constaterez probablement que ce qu’ils font ne correspond pas nécessairement à leur plan A et qu’ils en sont heureux! Ils vous diront qu’ils ont pu découvrir un domaine qui leur était inconnu au départ ou qu’ils ont développé de nouvelles compétences, par exemple.

N’hésitez pas à discuter de ses projets avec votre jeune pour l’aider à élargir sa vision des choses. Il peut aussi consulter le ou la conseiller (ère) d’orientation de son école. S’il ne fréquente pas d’établissement scolaire présentement, il peut s’adresser aux Services d’accueil, de référence, de conseil et d’accompagnement (SARCA) du Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe.

Nancy Arseneault, c.o.
Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe
Services d’accueil, de référence, de conseil et d’accompagnement – SARCA
Centre de formation des Maskoutains
450 773-8401, poste 6570
sarca@csssh.gouv.qc.ca

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