Aujourd’hui popriétaire et éditeur du Courrier de Saint-Hyacinthe et du Clairon de Saint-Hyacinthe, Benoit Chartier a tenu à souligner tout particulièrement la contribution de Yves Michaud à l’essor de la presse québécoise. « Avec son décès, le Québec perd un grand nom de la presse écrite. Yves Michaud a véritablement fait ses premières armes en journalisme chez nous et développé un style qui lui était propre. Il avait le don de la formule choc et il était un redoutable débatteur déjà à cette époque dans ses écrits. Il savait comment opérer un journal, alimenter la controverse et faire vendre de la copie », a-t-il déclaré à propos de celui qui aura marqué la petite histoire du Clairon, un hebdomadaire fondé en 1912.
« Yves Michaud était un vrai combattant. Toute sa carrière, il s’est battu pour protéger la langue française et la culture québécoise. Il s’est aussi porté à la défense des petits actionnaires; on le surnommait le ‟Robin des banques », a commenté François Legault, premier ministre du Québec
« Yves Michaud a été l’incarnation même du militant pugnace, intransigeant, rigoureux, impatient et le cœur gros de même dans l’espoir de toucher au pays du Québec, un pays qu’il voulait au service des gens plutôt que de la haute finance », a souligné le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet.
« Il a été un indépendantiste de la première heure , [un homme] épris de justice sociale », a témoigné le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon.