La syncope est une perte de connaissance soudaine et brève qui survient à la suite d’une diminution de l’apport sanguin et de l’oxygénation au cerveau. Parfois précédée de vertiges, d’une sensation de faiblesse, de troubles de la vision ou de nausées, la syncope s’accompagne d’une perte du tonus musculaire — elle provoque donc une chute —, d’une pâleur extrême ou d’un teint grisâtre et, dans certains cas, d’un arrêt respiratoire. Lorsqu’une personne fait une syncope, on doit l’allonger et lui surélever les jambes pour favoriser la circulation sanguine.
Les types de syncopes
Il existe différents types de syncopes, notamment :
- La syncope d’origine cardiaque : elle est liée à un trouble cardiaque (arythmie, infarctus, tachycardie, etc.) et nécessite une intervention d’urgence.
- La syncope réflexe : vasovagale ou situationnelle, elle est causée, entre autres, par une émotion forte, une douleur ou une toux intense, le stress, la fatigue, la déglutition ou la miction. C’est le type de syncopes le plus fréquent. L’élément déclencheur étant souvent le même, il est possible de reconnaître les signes précurseurs et d’éviter la chute.
- La syncope orthostatique : elle est provoquée par une chute de pression artérielle en raison d’un brusque changement de position, de la prise de certains médicaments ou d’une grossesse, par exemple. Elle peut aussi survenir à la suite d’un repas (surtout chez les aînés).
À l’exception des syncopes d’origine cardiaque, les syncopes sont généralement bénignes. Toutefois, la chute qui s’ensuit peut causer des plaies, des contusions, des fractures, etc. et avoir de graves conséquences si vous êtes au volant, à la piscine ou dans les escaliers, par exemple. Dans tous les cas, mieux vaut consulter un médecin afin, si possible, d’en établir la cause et d’entamer le traitement approprié, le cas échéant (éviter les facteurs déclencheurs, limiter les médicaments hypotenseurs, soigner la cardiopathie, etc.).