15 octobre 2024 - 05:00
Regards sur un anniversaire et le patrimoine
Par: Le Clairon de Saint-Hyacinthe et région
Le Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe a choisi de souligner son 20e anniversaire avec la publication d’un cahier spécial, intitulé @ITALIC_START@Regards sur le patrimoine maskoutain@ITALIC_END@. Photothèque | Le Courrier ©

Le Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe a choisi de souligner son 20e anniversaire avec la publication d’un cahier spécial, intitulé @ITALIC_START@Regards sur le patrimoine maskoutain@ITALIC_END@. Photothèque | Le Courrier ©

Le Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe a dévoilé, le 10 septembre, un cahier spécial pour son 20e anniversaire, intitulé Regards sur le patrimoine maskoutain.

Le président du Centre d’histoire, François Ariel, a expliqué que ce cahier s’inscrit dans l’orientation de l’organisme d’amener l’histoire vers les citoyens et de rendre plus visible le patrimoine de la région. Il a été réalisé grâce à l’appel de projets en patrimoine de la MRC des Maskoutains.

La première partie du cahier dresse un portrait des individus et des organismes qui se sont impliqués dans la recherche sur l’histoire de Saint-Hyacinthe et sa région. Le Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe est, en fait, né de la fusion entre la Société d’histoire régionale de Saint-Hyacinthe et le Centre d’archives du Séminaire de Saint- Hyacinthe, dont la mission était très similaire. La Société a vu le jour en 1937, mais l’organisme s’est éteint en 1945. Heureusement, une deuxième mouture a vu le jour en 1973. Dès l’année suivante, la première chronique « Quelques pages de notre histoire » était publiée dans Le Courrier de Saint-Hyacinthe. Elle a changé de nom en 1990 pour « Histoire d’ici ». Cette année marque d’ailleurs le 50e anniversaire de publication de ces chroniques.

Pour sa part, le Centre d’archives du Séminaire de Saint-Hyacinthe, qui existait non officiellement depuis un certain temps, avait été agréé en 1992.

La seconde partie du cahier présente le patrimoine religieux des municipalités qui forment la MRC des Maskoutains, soit chacune des églises et leur évolution. Il y est également question des communautés religieuses de Saint-Hyacinthe. « C’est avec ces données que nous allons travailler dans les prochaines années, car pour le Centre d’histoire, le patrimoine religieux demeure un axe important de recherche et de diffusion. Il y a dans le patrimoine religieux matériel et immatériel plusieurs thématiques à développer concernant notre histoire locale. C’est à nous d’en prendre soin et de le léguer aux générations futures », a affirmé le directeur général, Paul Foisy.

Ce dernier avait d’ailleurs invité pour l’occasion le chanoine Denis Lépine, qui est aussi président du Regroupement des archives ecclésiales et du patrimoine religieux du Diocèse de Saint-Hyacinthe. Celui-ci a été créé en 2021 pour s’assurer de la conservation locale des archives et des biens. Il a remplacé la Société du patrimoine religieux qui se concentrait surtout sur la préservation des objets.

Le chanoine a expliqué comment, au fil des années, le personnel a travaillé consciencieusement à préserver des souvenirs essentiels tout comme les prédécesseurs et employés actuels du Centre d’histoire. « Nos archives constituent un bien incontournable puisqu’elles ont enregistré, au fil du temps, le parcours de notre église maskoutaine. Ça peut devenir pour nous une source d’impulsion pour l’avenir », a-t-il déclaré. Il a souligné que le patrimoine religieux est riche et varié, étant composé autant d’objets rares que précieux et inédits.

Le directeur général du Centre d’histoire a également rappelé que l’organisme déménagera dans le monastère des Sœurs adoratrices du Précieux-Sang d’ici quelques années. Rappelons que ce projet s’inscrit dans celui du pôle culturel de la Ville de Saint-Hyacinthe. Il inclut aussi la bibliothèque T.-A.-St-Germain ainsi que le centre d’exposition Expression. Ce dernier sera relocalisé dans l’église Notre-Dame-du-Rosaire avec un musée régional.

« Le Centre d’histoire joue un rôle crucial dans le maintien de la mémoire collective », a déclaré le maire de Saint-Hyacinthe, André Beauregard.

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