Bachelier en Géographie de l’Université du Québec à Trois-Rivières, il compte plus d’une douzaine d’années d’expérience en développement rural et agroalimentaire au CLD Haute-Yamaska, puis à la MRC de la Haute-Yamaska. Il a aussi siégé à plusieurs conseils d’administration ainsi qu’accompagné de nombreuses organisations communautaires dans leur développement.
« Je trouve cette nomination très valorisante. Cet organisme a une mission qui m’interpelle et me touche. C’est une ressource indispensable au Québec. Mon expérience dans le milieu agricole et communautaire me permettra de poursuivre dans la même voie que mon prédécesseur. Je connais les enjeux des agriculteurs et je vais faire tout en mon pouvoir pour les accompagner du mieux que je peux », a commenté le nouveau directeur général. Ses expériences lui ont notamment permis de se coller aux réalités des gens et de mettre en place des solutions pour leur bien-être.
M. Gosselin se donne comme défi de faire connaître ACFA et de développer ses services de support. Il souhaite aussi développer des partenariats et des collaborations durables avec l’ensemble de l’écosystème au bénéfice des familles agricoles qui sont au cœur des préoccupations de l’organisme.
« La pénurie de main-d’œuvre touche tous les domaines et l’agriculture est fortement touchée. Les agriculteurs ont beaucoup de pression et n’en parlent pas nécessairement. Il ne faut pas attendre que toute cette pression explose et qu’un drame se produise. On veut rendre l’aide encore plus accessible et qu’ils aillent la chercher sans avoir honte ou penser que c’est une faiblesse de consulter. On veut les convaincre d’avoir la volonté de se choisir. Tout est confidentiel et les professionnels sont à l’écoute », souligne Samuel Gosselin.
L’organisation a pris beaucoup d’ampleur au cours des dernières années. Ses services couvrent neuf régions administratives du Québec. Le nombre d’employés est passé de trois à une quinzaine et l’équipe n’a jamais été aussi aguerrie. Les ressources financières ont aussi beaucoup augmenté et le nouveau directeur général se donne le défi de maintenir ce niveau de financement.
Eliane Tremblay-Moreau