Le maire de Saint-Hyacinthe, André Beauregard et le président de la Régie intermunicipale d’Acton et des Maskoutains, Alain Jobin, faisaient partie de ceux qui ont écouté Claude Maheu-Picard, directrice du Centre de transfert technologique en écologie industrielle.
L’économie circulaire est une solution de rechange à l’économie linéaire dans laquelle un bien est acheté, utilisé peu de temps, puis jeté. Au Canada, 724 kg de déchets sont produits par habitant par an, comparativement à l’Europe où ce sont plutôt 500 kg. Aussi, l’indice de circularité pour le Québec se situe à 3,5 %, comparativement aux Pays-Bas où il atteint 24 %.
Selon la conférencière, dans le milieu industriel, tous les secteurs peuvent améliorer leur circularité. Elle considère que les déchets d’une entreprise peuvent être considérés comme une opportunité d’affaires. Elle a mentionné que la recherche de solutions pour la valorisation des déchets est une démarche scientifique combinant un processus d’analyse, de recherche et d’innovation, et ce, en compétition avec le prix, trop abordable, de l’enfouissement au Canada. Par exemple, le projet Irriblière transforme des tubulures utilisées en acériculture en matériel d’irrigation pour les jardiniers.
En Montérégie, actuellement, 300 entreprises ont réussi à dévier 245 090 tonnes de matières de l’enfouissement et évité l’émission de 103 000 tonnes d’équivalent en CO.