Encouragés par le modèle de leur père qui donnait du sang dans leur enfance, ils ont commencé à faire de même quand ils ont pu l’imiter en atteignant la majorité. Toutefois, c’est il y a cinq ans qu’un changement majeur dans leur vie a abouti à un engagement plus marqué de leur part.
L’aîné, Alain, était alors tanné de son emploi dans les assurances et peu en forme. Il a donc demandé à son frère Jean-François, qui a sa propre entreprise, s’il pouvait venir travailler avec lui. Il a obtenu une réponse positive, mais a dû s’engager à se remettre en forme.
Les deux frères se sont donc mis à faire du sport ensemble, de sorte qu’Alain a perdu 65 livres et pourra accomplir son premier marathon cet automne.
Puis, Jean-François a découvert qu’il était possible de donner non seulement du sang tous les 56 jours, mais aussi du plasma, la partie protéinée du sang, plus fréquemment que le sang au complet.
Dans les dernières années, les deux frères se sont motivés et ont adopté une cadence plus intensive en donnant ensemble toutes les deux ou trois semaines au centre d’Héma-Québec des Promenades Saint-Bruno, le plus proche qui accepte les dons de plasma. C’est ce qui leur a permis d’atteindre rapidement leur 100e don de plasma récemment à cet endroit. Le plasma est essentiel pour fabriquer des médicaments utilisés pour traiter des maladies auto-immunes, des troubles neurologiques et des maladies rares. Par manque d’autosuffisance, le Québec doit parfois en importer, explique Josée Larivée, porte-parole chez Héma-Québec.