15 février 2022 - 15:29
Un grand chantier au Grand Galop
Par: Le Clairon de Saint-Hyacinthe et région

Caroline Bernard, directrice générale du CPS Grand Galop, Sophie Joubert, designer d’intérieur, et Sébastien Landry, entrepreneur général chez SMG rénovations. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le Centre de pédiatrie sociale (CPS) Grand Galop de Saint-Hyacinthe se refait une beauté. Depuis lundi, le chantier s’est mis en branle grâce à l’implication de la designer Sophie Joubert et de l’entrepreneur Sébastien Landry.

Désirant apporter des modifications au Centre, la directrice générale du CPS Grand Galop, Caroline Bernard, avait contacté Sophie Joubert pour qu’elle puisse lui apporter son aide. La directrice ne se doutait toutefois pas de l’ampleur qu’allait prendre le projet de rénovation.

Mme Joubert et un partenaire, Sébastien Landry, entrepreneur général chez SMG rénovations, ont alors lancé une initiative qui permettrait au Grand Galop de réaménager ses locaux et d’ainsi bonifier la qualité des services et des soins offerts à sa clientèle. Les deux entrepreneurs ont mobilisé une dizaine d’entreprises, ce qui leur a permis d’entamer tous ensemble les rénovations le 14 février sous la coordination de la designer d’intérieur.

« Nous recevons des familles qui se trouvent bien souvent en situation d’urgence. L’espace et l’environnement doivent mieux répondre aux besoins des intervenants lorsqu’ils rencontrent les enfants et leurs parents, ce qui a sans aucun doute un impact important sur la qualité des soins et de l’accompagnement qui sont offerts », soutient Caroline Bernard.

L’objectif de la pédiatrie sociale est de transformer, à long terme, un milieu défavorisé grâce à une intervention précoce, globale et efficace auprès des enfants et des familles à risque ou en situation de vulnérabilité. À cette fin, le CPS Grand Galop offre des services pédiatriques individuels, multidisciplinaires et interdisciplinaires à sa clientèle selon l’approche de pédiatrie sociale en communauté instituée par la Fondation du Dr Julien.

« Certaines semaines, nous pouvons recevoir entre cinq et dix appels de parents à la recherche de ressources, d’un pédiatre, d’informations pour recevoir de l’aide, car le parent est inquiet ou en difficulté. Pour certaines situations, le Centre peut offrir quelques conseils, mais ne pourra prendre en charge la famille. Pas moins de 121 enfants reçoivent présentement des soins, mais plus d’une cinquantaine sont toujours sur une liste d’attente », explique Mme Bernard.

Les travaux du CPS situé au 959, rue des Cascasdes devraient être complétés au mois de mars.

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