9 septembre 2025 - 05:00
Une rentrée qui promet à l’ITAQ
Par : Le Clairon de Saint-Hyacinthe et région
La directrice générale de l’ITAQ, Karine Mercier, se réjouit de la hausse du nombre d’étudiants et désire poursuivre dans cette voie. Photothèque | Le Courrier ©

La directrice générale de l’ITAQ, Karine Mercier, se réjouit de la hausse du nombre d’étudiants et désire poursuivre dans cette voie. Photothèque | Le Courrier ©

La rentrée s’est amorcée du bon pied à l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ) alors que l’établissement compte 9,8 % plus d’étudiants que l’an dernier pour l’année scolaire 2025-2026.

Du côté des demandes d’admission, elles étaient plus élevées de 16,8 % ce printemps en comparaison avec les années passées.

Selon la directrice générale de l’ITAQ, Karine Mercier, cette hausse de la clientèle étudiante contribuera à assurer en partie la relève et serait attribuable à la stratégie de promotion déployée cette année. « Ce n’est pas avec des panneaux sur les autoroutes que nous pouvons rejoindre les étudiants de secondaire 5, alors nous avons misé sur les réseaux sociaux, la télévision et les influenceurs. Nous avons aussi changé l’image de nos formations et poursuivi, comme toujours, notre tournée scolaire », a mentionné la directrice générale en poste depuis le printemps 2024.

Malgré cette avancée, l’ITAQ a encore de la place pour accueillir des étudiants, et il est plus difficile de remplir certains programmes comme Paysage et commercialisation en horticulture ornementale ou encore Technologie des procédés et de la qualité des aliments. Du côté de La Pocatière, ce dernier programme n’a pu démarrer à la rentrée en raison du manque d’inscriptions. Il n’y avait que deux inscrits, alors que le minimum nécessaire est de huit. Les deux étudiants ont été redirigés vers Saint-Hyacinthe. « Dans ce domaine, il y a un manque d’environ 2000 employés et nous n’arrivons pas à combler le besoin », a confié Karine Mercier.

Pour compenser, une Attestation d’études collégiales (AEC) en Spécialisation de la transformation fromagère sera offerte prochainement en complément de celle sur les produits laitiers. Plusieurs nouvelles formations continues ont aussi vu le jour et 110 sont maintenant disponibles. Trois nouveaux parcours de formations mènent à une certification ITAQ, soit Gestion de la production en serre, une première au Québec, Intégration HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point) et audit interne dans un système qualité, puis Initiation à la transformation alimentaire artisanale.

Du côté administratif, le désir est de s’adapter aux changements technologiques et de faire avancer de nombreux projets d’envergure, même si le contexte de compressions budgétaires force à repousser les échéanciers. Deux nouvelles directions ont été créées : une pour la transformation numérique, notamment en lien avec l’intelligence artificielle et la cybersécurité, et une autre pour les projets immobiliers institutionnels.

En plus des nombreuses classes améliorées cet été, quatre tunnels de serre devraient être construits cet automne pour permettre de donner des cours à l’extérieur plus longtemps. La mise aux normes du Centre avicole et porcin est aussi en cours.

Pour ce qui est des projets majeurs et à plus long terme, la nouvelle vacherie de la ferme-école Maskita ne devrait pas voir le jour avant 2028 pour des questions financières. Entre-temps, l’appel d’offres en lien avec la mise aux normes des cinq usines alimentaires s’achève.

L’usine laitière sera la première rénovée. Les travaux devraient avoir lieu cet hiver. L’échéancier des travaux sur le garage de machinerie n’a pas encore été fixé.

Pour se serrer la ceinture, l’ITAQ a gelé les embauches pour des postes techniques pour ces projets et a réduit les déplacements entre ses deux campus. Malgré tout, à la demande des étudiants, après quelques années d’absence, les voyages internationaux ont repris en juin. Un salon étudiant a aussi été inauguré en 2024 et une personne est dédiée au Bureau de recherche.

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