9 janvier 2024 - 00:57
Adorables complices
Vivre avec un per­ro­quet
Par: Le Clairon de Saint-Hyacinthe et région

Vous dési­rez adop­ter un per­ro­quet? Ne vous lan­cez pas dans l’aven­ture à corps per­du. Vivre avec un tel oiseau deman­de beau­coup de patien­ce et un sens de l’orga­ni­sa­tion in­croya­ble, car cet ami à plu­mes peut se mon­trer bruyant, mal­pro­pre et des­truc­teur… même s’il est intel­li­gent, socia­ble, atta­chant et plein de vie!

Attendez-vous à débour­ser une jolie somme pour deve­nir pro­prié­tai­re d’un per­ro­quet. En plus d’ache­ter l’oiseau, pré­voyez un mon­tant sup­plé­men­tai­re pour une gran­de cage avec des acces­soi­res, de la nour­ri­ture spé­cia­li­sée et des jouets qu’il fau­dra renou­ve­ler régu­liè­re­ment étant donné la ten­dan­ce natu­rel­le du per­ro­quet à gru­ger et mâ­chon­ner tout ce qui lui tombe sous le bec, vos meu­bles y com­pris! Si vous croyez qu’il sera plus faci­le de s’occu­per d’un vo­la­ti­le que d’un chien ou d’un chat, détrom­pez-vous. Cet oiseau de la famille des psit­ta­ci­dés exige un maxi­mum d’atten­tion sans quoi il peut déve­lop­per des pro­blè­mes de com­por­te­ment dés­a­gréa­bles et néfas­tes pour sa san­té. Son édu­ca­tion est pri­mor­dia­le : un per­ro­quet mal édu­qué devien­dra vite le chef de la mai­son, il vous mani­pu­le­ra pour obte­nir de la nour­ri­ture ou des câlins, sans par­ler qu’il n’accep­te­ra aucun chan­ge­ment à sa rou­ti­ne.

Malgré tout, un per­ro­quet bien équi­li­bré, so­cia­li­sé et qui reçoit tous les soins appro­priés devient un com­pa­gnon sym­pa­thi­que, drô­le, affec­tueux et com­mu­ni­ca­tif. Selon son tem­pé­ra­ment, il peut se mon­trer tan­tôt cu­rieux, tan­tôt crain­tif mais tou­jours expres­sif et prêt à faire une acro­ba­tie pour faire rire la gale­rie! Dernière chose : si vous êtes prêt à vivre avec un per­ro­quet, rap­pe­lez-vous qu’il s’agit d’un enga­ge­ment à vie — cet oiseau de com­pa­gnie peut vivre faci­le­ment 30, 50 et même 70 ans…

image